Jean-Marie Leclair (1697-1764), qui débuta en tant que Danseur à Rouen, puis à Turin comme maître de ballet, commença tard le violon de manière professionnelle (autrement qu'en tant que maître de ballet, qui joue pour entraîner les danseurs), c'est-à-dire vers 1722, avec Somis. Suivit une longue série de concerts en Europe. Il composa de nombreuses œuvres pour le violon, des ballets, et diverses œuvres de musique de chambre.
Il mourut assassiné dans la rue, non loin de chez lui.
Dans ses sonates, on retrouve très présent le style Italien (il avait étudié en Italie), mais intimement mêlé à l'esprit Français, en particulier dans les mouvements lents). Ce qu'à l'époque on appelait « Les goûts réunis ». Essayer de mélanger les deux styles les plus opposés d'Europe. Presque aussi difficile que de faire un menu qui concilie les cuisines Françaises et Anglaises !
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Ignace Pleyel (1757-1831) Musicien Autrichien, élève de Haydn, et qui s'établit finalement en France. Il y fonda plus tard une manufacture de pianoforte où son fils devait lui succéder. Il produisit pourtant de nombreuses pièces de valeur pour le violon, le pianoforte, et divers ensembles.
En tant que référence de qualité, on pourrait signaler ce différent qui l'opposa (en justice) à Haydn, celui-ci ayant ajouté et inclus dans la liste de ses propres compositions, un trio qui en fait était de Pleyel. Le brave Haydn d'ailleurs l'ayant probablement fait de bonne foi, car le nombre de ses œuvres était assez élevé, et entre autre le nombre de ses trios.
On peut rapporter un incident semblable mais à l'envers, arrivé à Schubert, qui, entrant dans un salon où l'on jouait une mélodie pour chant et piano, tomba brusquement en arrêt, puis enthousiasmé par ce qu'il venait d'entendre, demanda de qui c'était. On lui répondit : un certain Franz Schubert…
Ce duo pour violon & alto comporte 2 mouvements :
I) Allegro
II) Thème avec 6 variations.
L'un et l'autre de ces mouvements sont tout à fait dans l'esthétique de cette école qui succéda à Bach et précéda Mozart (Emmanuel Bach, Stamitz), et qui, renonçant au contrepoints complexes, cherche surtout à charmer par son côté mélodique.
Autant, dans les pièces précédentes les deux violons se partageaient des thèmes qui se superposaient, autant ici l'alto et le violon se partagent à tour de rôle les mélodies et les formules d'accompagnement.
Violon baroque : Marie-Luce Gillet
Alto baroque (mais la différence avec l'alto moderne est minime) : jean-Claude Féret
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18e siècle : un siècle de musique de violon 2
Sonate n° 4, à 2 violons
Duo n° 2 pour violon & alto
Sonates n° 5, à 2 violons
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